9 juin 2022

4 raisons de réussir l’offboarding de ses agents immobiliers

Depuis le début de la crise sanitaire, les entreprises sont confrontées à un important turnover, et en la matière les agences immobilières n’échappent pas à la règle. Que ce soit dans le cadre d’une démission, d’un licenciement ou d’une rupture conventionnelle, il est essentiel d’accompagner en douceur le départ de vos collaborateurs. Deux experts du […]

Depuis le début de la crise sanitaire, les entreprises sont confrontées à un important turnover, et en la matière les agences immobilières n’échappent pas à la règle. Que ce soit dans le cadre d’une démission, d’un licenciement ou d’une rupture conventionnelle, il est essentiel d’accompagner en douceur le départ de vos collaborateurs. Deux experts du recrutement immobilier vous expliquent pourquoi.

 

1/ Pour préserver la notoriété et la réputation de l’agence

 

Laisser une bonne impression au collaborateur au moment de son départ est essentiel pour l’image de marque de votre agence immobilière. Un négociateur parti en bons termes et dans de bonnes conditions véhiculera, en effet, auprès de son entourage une vision positive de son expérience passée et pourra ainsi devenir un formidable ambassadeur de votre agence.

« A contrario, si celui-ci part à la concurrence dans une agence située dans le même secteur géographique et que son départ s’est mal passé, il risque de renvoyer une image négative auprès de ses prospects », explique Hugo Bolzinger, fondateur du Recruteur Immobilier.

2/ Pour ne pas nuire à la marque employeur

 

 

Comme le secteur de l’immobilier souffre à la fois d’une pénurie de candidats et d’un important turnover, dénicher la perle rare est devenu un peu la quête du Graal pour un directeur d’agence. Un négociateur dont le départ se passe mal risque de créer un « bad buzz » sur les réseaux sociaux, mais aussi de nuire à la motivation des autres salariés et à l’ambiance de travail, avec tout ce qui peut en découler : baisse de l’engagement, déclin de la performance, absentéisme…

« Pire, la mauvaise réputation de l’agence immobilière en termes de conditions de travail et de management risque de décourager d’autres négociateurs immobiliers d’y candidater », prévient Hugo Bolzinger.

3/ Pour ne pas insulter l’avenir

 

 

« Nul ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait et c’est donc une question de bon sens que de toujours faire en sorte qu’une séparation se passe dans les meilleures conditions. Ainsi, un agent immobilier qui donne sa démission peut très bien décider de revenir dans l’agence au bout de quelques années », souligne Antoine Mesnard, fondateur de Recrutimmo. En cas de mésentente, tout retour en arrière sera quant à lui impossible.

Sans compter que le fait de réintégrer au sein de l’agence un ancien négociateur représente un gain indéniable de temps et d’argent en matière de recrutement, mais aussi de formation. « Si le négociateur part en bons termes dans une agence concurrente, cela peut également représenter une opportunité de favoriser les liens futurs entre les deux entités et ainsi de mettre en place de l’intercabinet par exemple », ajoute-t-il

4/ Pour optimiser la transmission des informations

 

 

Démission, licenciement, rupture conventionnelle ou encore fin de contrat… Selon le motif de départ du salarié, son état d’esprit et sa bonne volonté risquent de varier. L’enjeu pour le responsable de l’agence est donc d’accompagner de la façon la plus sereine possible le salarié jusqu’à son dernier jour dans l’entreprise afin de limiter l’impact sur l’organisation de l’équipe.

Dans le cadre d’un licenciement, il est essentiel d’y mettre la forme et le respect afin de désamorcer tout risque de contentieux et d’assurer la bonne transmission des dossiers. « Le mieux, aussi bien pour l’agence que l’intérêt des clients, est de faire un point le plus rapidement possible sur tous les mandats en cours, les compromis déjà signés ou non, et les actes authentiques afin de ne pas être pris au dépourvu si la relation avec le collaborateur en partance se dégrade », précise Hugo Bolzinger.

Si Antoine Mesnard prône un départ immédiat et sans préavis pour un négociateur immobilier qui quitte l’agence car il risque d’être démotivé, le fondateur du Recruteur Immobilier conseille, quant à lui, de faire un décompte de ses droits de suite sur les compromis pour rassurer le collaborateur et préserver son engagement.

Source: Article Immomatin par stéphanie Mapinard